L'onboarding dans l'équipe technique à Unow

Au mois d’août 2022, j’intégrais l’équipe technique chez Unow en tant que développeur Fullstack à 100% en télétravail. J’ai ainsi découvert personnellement leur façon d’embarquer les nouvelles arrivées au sein de l’entreprise et de l’équipe. Il est temps maintenant de vous faire un retour d’expérience.

L’embarquement à Unow

Faire, s’informer…

Tout commence par la réception d’un email sur une adresse personnelle invitant à accéder à sa nouvelle boite email professionnelle ainsi que d’une feuille de route pour l’installation et la connexion aux principaux outils de l’entreprise. Il s’ensuit un premier point d’accueil par le service ressources humaines pour présenter une liste de choses à faire durant le premier mois dans l’entreprise. Parmi ces tâches à effectuer, réparties de manière homogène sur l’ensemble du mois d’arrivée, on retrouve un peu d’administratif, de la prise de connaissance d’informations sur l’entreprise et leur appropriation (valeurs, organigramme, fonctionnement RH, positionnement marketing…), de la prise en main de divers outils (Slack, Tettra…), de la lecture de documentation sur le fonctionnement de la plateforme technique et des équipes, des points à organiser avec d’autres équipes afin d’échanger sur leurs missions.

Et créer du lien

Lors d’un rituel hebdomadaire de trente minutes dédié aux annonces et autres actualités relatives à l’entreprise, on se présente devant l’ensemble des employés en quelques minutes sans oublier d’y ajouter un fun fact. Trois speed meetings sont également mis en place dans les premières semaines. Quelle que soit son équipe, chacun pourra librement s’inscrire et se présentera alors au nouvel arrivant lors d’un point informel en visio pouvant aller jusqu’à une petite dizaine de personnes.

Et dans l’équipe technique

Le tout début

Lors de ma première semaine, on m’a laissé m’approprier la culture d’entreprise, lire diverses documentations, apprendre et comprendre le vocabulaire du métier et de l’entreprise, me connecter aux différents services utilisés par l’équipe. J’ai installé l’ensemble des projets en fin de semaine et à partir de là, je pouvais commencer mes premiers développements durant ma deuxième semaine où ma charge dans le sprint a été allégée de moitié par rapport aux autres développeurs. Durant les premiers jours et semaines, des points de suivi réguliers avec mon manager ont été programmés.

L’apprentissage

Dans un premier temps, on prend notre bagage technique existant et on s’immerge dans les différents projets. On essaie de comprendre les technos qu’on connaît peu ou pas encore. On pose des questions aux collègues, on fait du pair programming sur les sujets les plus poussés.

À côté de cela, on suit quelques présentations fonctionnelles sur l’existant et l’avenir de la plateforme et on parfait le vocabulaire métier. On prévoit plusieurs points avec les collègues pour de la transmission de connaissances sur l’architecture logicielle des projets, l’infrastructure, le système de sauvegarde, les déploiements.

Après avoir terminé les premières tâches techniques, on les déploie en espérant ne rien avoir oublié malgré les tests et les recettes. Cela se passe bien, on emmagasine confiance et connaissance et, après avoir communiqué les nouvelles fonctionnalités disponibles en production sur un channel Slack public dédié, on passe à une nouvelle tâche.

Les rituels

Les autres points importants pour mon intégration ont été l’ensemble des rituels mis en place au sein de l’équipe. Nous sommes toutes et tous en télétravail et l’aspect social et humain reste une part importante dans le travail de tous les jours. J’ai pu découvrir de nouveaux rituels ou des variantes de rituels adaptés à nos conditions de travail.

Le premier que j’ai pu découvrir est le RTL (Raconte Ta Life). Il s’agit d’un point informel de trente minutes dans la semaine où chacun et chacune va partager ce qu’il ou elle a fait ces derniers jours en dehors du travail ou ses recommandations culturelles (films, séries, livres, expositions …) afin de retrouver l’aspect “machine à café” qui n’existe plus lorsqu’on est en télétravail.

En plus, dans la semaine, deux points d’équipe d’une heure sont planifiés le mardi et le vendredi en début d’après-midi. Il s’agit ici d’avoir toujours un moment privilégié pour parler des sujets divers (techniques, fonctionnels, RH…) en équipe. Lorsqu’il n’a pas de sujet, on profite de cette réunion pour maintenir du lien et faire du team building en jouant.

Le dernier rituel que je vais évoquer fera sûrement l’objet d’un article à part entière. Nous travaillons sur la base de la méthodologie Scrum et chaque jour, nous devrions nous rassembler en daily meeting. Cependant, cela s’avère contraignant dans un environnement 100% télétravail. Les dailys se sont donc transformés en points asynchrones. Chaque soir, chaque personne de l’équipe est invitée à remplir un formulaire en ligne en précisant ce qui a été effectué dans la journée ainsi que son ressenti. Le lendemain matin, nous n’avons plus qu’à lire ce qui a été écrit et éventuellement faire nos retours.

Et maintenant

Après deux mois au sein de l’équipe, je suis maintenant assez à l’aise pour participer au support de notre plateforme et de nos sites. Selon un calendrier établi un peu à l’avance (appelé caserne), un développeur ou développeuse est désigné(e) “Pompier(ère) du jour”. Cette personne chargée du support change chaque jour et un roulement se met en place.

Platforme, toi qui embellis mes jours,
Toi qui fais ma joie, tu es ma raison de vivre ;
Aujourd’hui et demain, je veux déboguer,
Où tu souhaites crasher… je suis prêt à te fixer.
Poème d'annonce du pompier(ère) du jour

Celle-ci est alors chargée de répondre aux demandes de support arrivant sur le channel Slack dédié. Elle sera là pour aiguiller en cas de demande d’aide ou pour évaluer et préciser un problème remonté pour que celui-ci puisse ensuite être traité au mieux en fonction des priorités.

Intégration réussie

Grâce à tout cela, je me sens intégré à l’équipe et à l’entreprise. Je connais les principaux processus (développement, tests, recette, déploiement…), le vocabulaire métier n’a (presque) plus de secret pour moi et je sais à qui m’adresser en cas de question sur tout sujet.